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Comment marche une écluse ? Quel tonnage peut transporter une péniche ? Quel est l’âge du capitaine ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le canal, sans savoir à qui le demander. C’est ici !

Etre une star du Port n'est pas toujours évident ...
Qui dit que la logistique urbaine ne peut pas être amusante ?
Comment les bateaux tournent-ils sur le canal ?

Si vous aussi, vous vous posez des questions sur le Port, n’hésitez pas à nous les faire parvenir. Les meilleures d’entre elles seront traitées ici et sur nos réseaux sociaux !

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Au 16e siècle, un premier canal est creusé pour relier Bruxelles et Anvers. Ce n’est que 300 ans plus tard (en 1832) qu’un deuxième canal reliera, vers le sud, Bruxelles à Charleroi. 

Mais il y avait un problème : les deux canaux ne se rejoignaient pas tout à fait à hauteur de la place Sainctelette. Les bateaux devaient souvent faire deux virages à 90 degrés.

C'est pourquoi, au début du 20e siècle, il a été décidé de niveler les tracés de ces deux canaux et d'en faire une seule ligne droite. C'est ainsi que Bruxelles se trouve aujourd'hui en plein milieu de l'axe ABC (Anvers-Bruxelles-Charleroi) !

Que le Port de Bruxelles, en tant que port maritime, ait un capitaine, vous le savez sans doute déjà ! Mais notre capitaine Jerry Vanhemelen ne travaille évidemment pas seul.

Il est à la tête de la capitainerie, un important service portuaire qui emploie pas moins de 35 personnes.

Police portuaire, régulation du trafic sur le canal, sécurité des navires, nettoyage du canal... La capitainerie a beaucoup de responsabilités. Il gère également les ouvrages d’art (nos écluses et nos ponts mobiles).

Vous la trouverez dans l'avant-port, à côté du terminal à conteneurs. Pour mener à bien ses nombreuses missions, elle dispose de différents bateaux :

  • un bateau patrouilleur, le Bruocsella
  • un Zodiac d’intervention rapide
  • trois bateaux-nettoyeurs, le Castor, le Botia et le Damona, pour offrir les meilleures conditions de navigation à tous les utilisateurs du canal, entreprises et citoyens !

L'hiver a récemment déferlé sur notre pays. Cela signifie parfois des plaisirs de neige, mais aussi souvent des routes glissantes et dangereuses. Pour garder les routes sûres, on peut bien sûr répandre du sel. Mais qu'en est-il du canal ?

Le canal, lui aussi, peut parfois geler. Bien que les températures actuelles ne soient pas encore assez basses pour que cela se produise, cela est déjà arrivé par le passé !

La dernière fois qu'il y a eu du givre sur le canal, c'était en 2009, les 10 et 11 janvier. Et en 1996 et 1997.

Dans de telles circonstances, il est évident que nous devons agir immédiatement. Pour enlever la glace sur le canal, nous devons littéralement briser la glace. Avec un brise-glace bien sûr, un bateau spécialement équipé qui peut dégager la voie d’eau.

Nous pouvons ainsi assurer une navigation fluide, même dans les conditions les plus extrêmes.

Dans presque tous les ports, vous trouverez ce que l'on appelle une « courbe de giration ». Mais à quoi sert-elle exactement ?

Les bateaux peuvent faire marche arrière, mais ce n'est évidemment pas possible sur de longues distances. C'est là qu'intervient la courbe de giration, une partie plus large de la voie d’eau. Les bateaux plus longs que la largeur du chenal navigable peuvent alors faire demi tour en toute sécurité dans une telle courbe de giration.

Sur le canal de Bruxelles, nous avons également des courbes de giration, deux en fait ! Vous les trouverez au bassin Vergote et, un peu plus au nord dans l'avant-port, à hauteur du dépôt de Lukoil.

Ainsi, en 2022, nous avons transporté 6,8 millions de tonnes de marchandises par la voie d’eau. Plus simplement, c'est 2 000 camions de moins sur les routes bruxelloises chaque jour ! Mais savez-vous combien de tonnes de marchandises un bateau peut transporter en moyenne sur le canal ?

Plusieurs types de bateaux naviguent sur le canal. Le type de bateau utilisé dépend principalement du type de marchandises transportées et de leur origine/destination. Les grands modèles sont surtout présents dans l'avant-port, où le tirant d'eau est également plus élevé. Plus au sud, le tirant d'eau est légèrement plus faible.

Les matériaux de construction et les déchets sont le plus souvent transportés par voie d'eau. Les bateaux de classe II peuvent ainsi transporter entre 400 et 600 tonnes de marchandises, tandis que les bateaux de classe IV vont jusqu'à 1 500 tonnes.

Si vous avez des autres questions sur le port, n'hésitez pas à les poser via notre site web !

Qui dit port, dit bien sûr bateaux. Mais où vont tous ces bateaux ? Nous vous aidons à trouver votre chemin !

Notre port est idéalement situé sur l'axe ABC : Anvers, Bruxelles et Charleroi.

Les Pays-Bas sont généralement notre partenaire le plus important. Ainsi, Rotterdam et Anvers assurent la majeure partie de l'approvisionnement en hydrocarbures de Bruxelles, tandis que les ports d’estuaire tels que Dordrecht et Breskens fournissent l’essentiel du sable à l'industrie de la construction bruxelloise.

Ainsi, au nord, c’est direction Anvers, l'un des plus grands ports européens. Et au sud, à Charleroi, qui est parfaitement connecté avec Namur, Liège et Rotterdam.

Des fortes pluies ou une sécheresse extrême, le Port doit toujours veiller à ce que le niveau d'eau soit correctement régulé afin de permettre le passage des bateaux !

Mais vous êtes-vous déjà demandé comment nous faisons exactement cela ?

Lorsqu'il pleut abondamment, l'eau de pluie est évacuée dans la Senne et les égouts. Mais lorsque ceux-ci atteignent leur capacité maximale, nous devons ajuster de manière proactive le niveau d'eau aux écluses grâce à des aqueducs construit le long du sas de chaque écluse. Le canal fait alors office de tampon et garantit également que la capitale n’est pas inondée.

Nous régulons également le niveau d'eau lorsqu'il fait extrêmement sec ou en cas de gel. Le canal est construit de telle sorte qu'il est d'abord alimenté par les biefs supérieures du canal. Mais lorsque cela ne suffit pas, nous pompons l'eau de bas en haut aux écluses pour compenser.

Nous ne laissons rien au hasard.

Pas avec un téléphone ordinaire, mais avec un mobilophone maritime! Contrairement à un téléphone mobile, un mobilophone maritime est un émetteur-récepteur. L'émission et la réception ont lieu par ondes radio sur VHF (very high frequency). Le grand avantage est qu'il y a toujours quelqu'un de joignable.

En Belgique, les bateliers sont donc obligés d'avoir un mobilophone maritime pour les bateaux de plaisance de 7 mètres et plus. Tous les autres navires doivent avoir une ou deux mobilophones à bord.

En tant qu'outil de communication entre les bateliers, les navires ou les ponts et les écluses, le mobilophone est très important en cas d'urgence ou pour annoncer le passage d'un bateau à un pont levant, par exemple. Car sur l'eau aussi, la sécurité est bien sûr primordiale.

Un terminal à conteneurs est souvent un spectacle coloré d'énormes blocs de Tetris. Chaque entreprise peint son conteneur dans ses propres couleurs. De cette façon, les gens peuvent rapidement découvrir quel conteneur appartient à quelle entreprise.

Mais souvent, les couleurs ne sont pas choisies au hasard. Par exemple, saviez-vous que les conteneurs frigorifiques sont toujours blancs. En effet, comme cela, ils absorbent le moins de chaleur possible. Logique, n’est-ce pas ? 😉

Avez-vous encore d’autres questions sur le port ? N'hésitez pas à les poser ici !

 

La pêche à l'aimant est devenue de plus en plus populaire ces dernières années. Mais est-ce autorisé sur le canal ? La réponse courte est non. Et nous vous expliquons pourquoi.

Les pêcheurs à l'aimant repêchent les objets métalliques hors de l'eau à l'aide d'un aimant lourd. Cela comporte d'énormes risques pour la sécurité. Vous pouvez pêcher non seulement du vieux fer, les voies navigables qui existaient déjà à l'époque des guerres mondiales peuvent être remplies de munitions, de grenades, de bombes, etc.

Lorsque les pêcheurs ramènent ces objets dangereux à la surface, il est impossible de prévoir ce qui pourrait se passer. Cela est non seulement très dangereux pour les environs, mais aussi pour les éventuels résidents.

Gardons donc le canal sûr pour tout le monde !

En 2021, le Port de Bruxelles a transporté quelque 47 262 EVP. Un record pour le Port, mais qu'est-ce que cela signifie concrètement et quel type de marchandises transportons-nous dans des conteneurs ?

EVP signifie unité équivalent vingt pieds et est une mesure standard utilisée dans l'industrie pour les conteneurs. Ainsi, 1 EVP correspond à un conteneur de 6,10 mètres de long, 2,44 mètres de large et 2,59 mètres de haut.

Dans un tel conteneur on peut stocker une grande quantité de marchandises. Par exemple: des jouets, des meubles de jardin ou des vêtements, qui sont ensuite distribués aux quatre coins de la région !

Le Port vous apporte tout cela !

En janvier 2017 l’Atelier Marin a lancé la construction d'une réplique d'un vaisseau de guerre de Louis XIV, « La Licorne ».

Le projet de l’ASBL Atelier Marin est né de la volonté de faire découvrir à ses visiteurs une nouvelle facette historique et artistique du port de Bruxelles. Des jeunes défavorisés et des adultes en insertion socio-professionnelle ont participé activement à sa construction, sur le site de COOP à Anderlecht.

Envie de visiter La Licorne vous-même ? Ce sera possible lors de la Fête du Port le 29 mai prochain avant qu’elle ne parte aux Pays-Bas pour un long voyage.

En Belgique, vous avez besoin d'un permis de navigation sur les voies navigables intérieures si le bateau est utilisé à des fins commerciales ou professionnelles, ou propulsé par un moteur, peut naviguer à plus de 20 km/h, ou lorsqu’il a une longueur de coque supérieure à 15 m.

Contrairement au permis de conduire, le permis de navigation peut être obtenu un peu plus tôt. Vous devez avoir 16 ans pour passer les examens.

Intéressé.e ? Jetez un coup d'œil au site web du SPF Mobilité: Brevet obligatoire | SPF Mobilité (belgium.be)

Les panneaux solaires au Port sont installés sur le toit de notre siège social, à la capitainerie et aux écluses.

Les quelque 379 panneaux solaires au total produisent 104,87 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation de 52 ménages.

L’électricité verte que produisent ces panneaux nous permet d’aller encore plus loin dans une direction plus ‘verte’ et durable.

Eclusier, capitaine, grutier, ingénieur, CEO d’une grande entreprise ou ouvrier…. Les profils les plus divers travaillent au port de Bruxelles.

Ils ne sont pas moins de 9 000 en tout, et toutes leurs activités et expériences apportent vie et dynamisme au port. Ensemble, ils font battre le cœur du port !

Sur les voies navigables également, il existe des limitations de vitesse, ou vitesses de navigation, que les conducteurs doivent respecter. Ces vitesses dépendent du type de navire et varient également en fonction de la voie d’eau. Sur le canal maritime reliant Bruxelles à l'Escaut, par exemple, la vitesse maximale de navigation se situe entre 8 et 20 km/h.

Ces limitations de vitesse ne sont pas inutiles. En effet, si les bateaux naviguent trop vite, ils provoquent des vagues importantes qui peuvent endommager les quais, les berges ou les autres bateaux. La navigation à vitesse réduite est également plus durable, plus économique et plus sûre pour tous les utilisateurs de la voie d’eau !

Un bassin est un endroit où la voie d'eau est plus large et où les bateaux peuvent charger et décharger leur cargaison et stocker leurs marchandises sur les terrains le long de la voie d’eau. Pour tirer le meilleur parti des sites dans un environnement urbain, nous essayons de regrouper les terrains autant que possible.

Par exemple, un fournisseur de sable et de gravier sera situé à côté d'une centrale à béton, ce qui permet une plus grande efficacité dans l'utilisation des sites.

Les noms des bassins ne sont pas non plus choisis au hasard. Ils font presque tous référence à d'anciens gouverneurs de la province de Brabant qui, à leur tour, ont également présidé le conseil d'administration du port à une époque révolue. C'est ainsi que les messieurs Emile Béco et Auguste Vergote ont donné leur nom aux bassins que vous voyez aujourd'hui 😉

D’autres questions sur le port et ses activités ? Posez-les dans les commentaires !

Le canal est un tout petit peu moins profond et n'a pas la même profondeur partout. De l'avant-port au nord jusqu'au pont Van Praet, le canal est à son point le plus profond, 5,8 mètres. Dans le bassin Vergote et le bassin Béco, le canal a une profondeur d'environ 4 mètres. Et dans le reste du canal, la profondeur peut atteindre 2,5 mètres.

Ces profondeurs garantissent que le transport maritime depuis et vers la capitale se déroule sans problème.

Avant de tester vous-même la profondeur, nous vous rappelons que la baignade dans le canal est strictement interdite. L’eau stagnante est beaucoup plus chargée en matière de boues, la rendant nettement moins translucide. Il est donc plus difficile d’y repérer d’éventuels risques. Elle présente aussi des risques d’hydrocution plus élevés que dans les cours d’eau..

Si vous cherchez à vous rafraîchir, nous ne pouvons que vous recommander chaleureusement la piscine en plein air Flow au Quai de Biestebroeck 😉

Nous vous donnons la réponse ci-dessous !

La pêche est réglementée au niveau régional, et le règlement de police du Port l'interdit en principe partout dans le canal. Mais des lieux de pêche ont tout de même été désignés à des endroits précis du canal, où la pêche est possible en toute sécurité. Vous ne pouvez donc pas lancer votre hameçon n'importe où dans le canal. Tout d'abord, vous devez avoir un permis de pêche. Vous pouvez facilement en faire la demande au bureau de poste le plus proche.

Les lieux où la pêche est autorisée dans le canal sont situés entre l'écluse d'Anderlecht et Drogenbos (à plus de 100 mètres des écluses), et entre le pont Van Praet et celui de Vilvorde. On peut y attraper le gardon, la carpe, le brochet, la tanche ou encore l'anguille.

La pêche à l’aimant est également populaire de nos jours, mais elle est interdite sur le canal en raison des nombreux risques pour la sécurité. Par exemple, vous pouvez pêcher non seulement du vieux fer, mais aussi des choses plus dangereuses comme des armes et des obus.

Gardons le canal sûr pour tout le monde !

Pour plus d’infos sur la pêche à Bruxelles, rendez-vous sur La pêche | Bruxelles Environnement

 

pêcheur

Les bateaux qui passent par le port de Bruxelles n'ont pas d'horaires fixes. Ils sont affrétés par les différentes sociétés actives dans le port en fonction de leurs besoins et de leurs flux logistiques. Il y a aussi les bateaux qui ne font que passer par Bruxelles, sans s'y arrêter, et qui constituent le trafic de transit.

En moyenne, ce sont entre 20 et 30 bateaux qui visitent le port tous les jours. 

La tendance européenne d'une flotte intérieure composée de bateaux aux capacités de plus en plus importantes fait aussi qu'on peut finalement transporter plus de marchandises avec moins de bateaux. Cette hausse des tailles des bateaux n'est pas un problème pour notre avant-port maritime, aux capacités d'accueil très appréciables pour un port intérieur. 

C'est une autre histoire si on veut aller vers Charleroi car la taille des écluses limite la taille des bateaux au gabarit dit "européen", limité à 80 mètres de long pour une capacité maximale de 1350 tonnes. Ce qui représente tout de même la capacité de plusieurs dizaines de camions et donc un bénéfice direct pour notre environnement et notre qualité de vie!

Qu’est-ce que vous aimeriez encore savoir sur le Port et nos activités ? Faites-le-nous savoir dans les commentaires !

Rassurez-vous, c’est tout à fait normal !

La couleur ocre observée actuellement sur le canal est due aux récentes intempéries qui se sont abattues sur Bruxelles. En effet, le canal joue un rôle essentiel dans la prévention des inondations en tant que bassin d’orage. En cas de fortes pluies, comme c’était le cas récemment, les trop-pleins du réseau d’égouttage, qui récolte à la fois les eaux usées mais également les eaux de ruissellement par temps de pluie, sont déversés vers le canal pour éviter un débordement dans les rues.

Cet apport important d’eaux usées mélangées aux eaux pluviales en provenance des déversoirs d’orage du réseau d’égouttage a un impact temporaire négatif sur la qualité de l’eau du canal.

La couleur ocre devrait toutefois s’estomper dans les prochains jours, suite au dépôt et/ou à l’évacuation vers l’aval des matières en suspension présentes dans l’eau.

Encore un mystère résolu 😉

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Ceci malgré l’arrêt des chantiers pendant le premier confinement. Suivi des produits pétroliers et les conteneurs en troisième position?

Pas moins de 4,9 millions de tonnes de marchandises ont été transportées dans le port en 2020. 

Et vous entrez en contact avec certains de ces produits tous les jours : les céréales de votre pain ou l'essence pour votre voiture, par exemple, ont été transportées par la voie d'eau 😉

Le domaine portuaire accueille quelque 200 clients qui ont tous besoin d'un espace et d'infrastructures adéquates pour mener à bien leurs activités.

Au total, le domaine du Port de Bruxelles couvre 107 ha et dispose de 6,5 km de quais le long de la voie d'eau, qui traverse la Région bruxelloise sur 14 km du nord au sud. 107 ha, cela fait 214 terrains de foot !

Le port gère également un plan d'eau de 80 hectares et 28 km de berges sur les rives gauche et droite.

Si vous vous êtes perdu dans le port et que vous vous demandez où se trouvent la rive gauche et la rive droite, c'est le même principe que pour les rives d'une rivière: regardez vers la mer et la rive gauche se trouve sur votre gauche.

Tout comme les feux de signalisation routiers, les feux de nos différents ponts et écluses aident à gérer le trafic fluvial.

Les règles sont quasiment les mêmes que sur la route : un feu vert signifie que le passage est autorisé, un feu rouge que le passage est interdit.

Le tout est géré par notre capitainerie qui garde un œil sur toute la signalisation sur la voie d’eau.

Ils ont bien sûr comme avantage qu’ils sont les seuls à Bruxelles qui ne créent pas d’embouteillages 😉

feux signalisation canal

Si vous pensez au port, la première chose qui vous vient à l’esprit n’est probablement pas le rail. Cependant, le rail occupe un rôle important dans les activités portuaires !

Le transport par voie d’eau et par le rail sont en effet les deux moyens de transport les plus respectueux de l’environnement et sont indispensables à un approvisionnement durable de la ville.

L’ancienne locomotive à vapeur placée sur le pont-rail des Armateurs symbolise ce fait parfaitement. Cette locomotive a été inaugurée en 2011 à l’occasion du 175eme anniversaire du chemin de fer en Belgique et il a été actif sur le domaine portuaire bruxellois jusqu’en 1969. 

Sa place n’a d’ailleurs pas été choisi par hasard.

A quelques dizaines de mètres se trouve en effet l’allée verte, d’où partait la première ligne de voyageurs d’Europe continentale, inaugurée en 1835, reliant Bruxelles à Malines.

La voie d’eau, le rail et la route. Ils se rejoignent tous au port !

#porttrivia #portdebruxelles

locomotive

Lorsque vous entendez le nom de Buda, vous faites probablement spontanément le lien avec Budapest, la capitale de la Hongrie, et vous avez raison !

Au 17e siècle, le siège de Buda a mis fin à 150 ans de domination ottomane en Hongrie. Cet événement a provoqué la liesse même dans nos régions.

Le nom du quartier de Bruxelles nommé Buda viendrait ainsi probablement d'une ferme du 17e siècle, située à proximité du pont actuel, qu'on avait nommé Buda pour célébrer la fin du siège de Buda, l'ancienne ville qui constitue maintenant la ville haute de la capitale hongroise, Budapest.

Le nom de ce beau pont, qui représente maintenant l'entrée nord du port de Bruxelles, a ensuite hérité du nom du quartier.

Le port c'est toujours un peu voyager ;)

buda

En période de fortes pluies, les eaux de pluie sont évacuées vers la Senne et les égouts. Mais lorsque ceux-ci atteignent leur capacité maximale, l'excès d'eau est transféré vers le canal. Le canal joue alors un rôle de bassin d'orage, c'est d'ailleurs le plus grand de Bruxelles, qui évite à la Grand Place d'être régulièrement inondée.

Vous avez peut-être déjà remarqué que l'eau du canal est parfois brune lorsqu'il a plu. En effet, l'eau de la Senne et les égouts transportent dans leur parcours divers branchages, plastiques, sable, etc. Pour attraper toute cette saleté, nos équipes de nettoyage sortent très régulièrement avec nos deux bateaux nettoyeurs et nous avons installé trois collecteurs de déchets. C’est ainsi que nous gardons le canal propre.

Bien entendu, il faut également maintenir la navigation pendant les périodes de faibles précipitations. Le canal est conçu pour être alimenté par les biefs les plus élevés, selon le principe du ruissellement des eaux. Les principales sources du canal à Bruxelles sont la Sambre, les Lacs de l'Eau d'Heure et d'anciens affluents de la Senne. Mais lorsqu'il fait très sec pendant une longue période, cela ne suffit pas. C'est pourquoi des pompes ont été installées sur les écluses pour assurer une navigation fluide, même en période sèche.

Il ne faut donc pas sous-estimer l’importance du canal dans la capitale !

Le centre TIR (TIR est l'abréviation de Transport international routier) a été construit dans les années 1950 par la Société du canal et des installations maritimes de Bruxelles, la société qui a précédé le Port de Bruxelles. 

C'est un complexe d'entrepôts et de bureaux sur plusieurs étages avec une superficie totale de quelque 160 000 m2. 

Le centre TIR correspond à une logistique de l'époque révolue du "tout au camion". Le site a d'ailleurs été construit en partie pour les besoins de l'exposition universelle de Bruxelles de 1958, son architecture est d'ailleurs assez typique de cette époque. 

Les temps changent et nous sommes aujourd’hui bien loin du "tout au camion" et ces entrepôts ne correspondent plus aux besoins de la logistique moderne, qui privilégie surtout le stockage sur des hauteurs beaucoup plus importantes que ce que peut offrir le TIR. Mais ce complexe reste idéalement situé par rapport au centre ville et est toujours intensément utilisée pour les besoins logistiques de la ville. Ce site est désormais connecté à la voie d’eau via une plateforme au bassin Vergote, permettant le transfert de marchandises palettisées de l’eau à la route.

Mais nous regardons bien sûr vers l'avenir et menons actuellement une grande étude pour définir le redéploiement de ce centre pour l'adapter aux défis de la ville et du port de demain. Nous souhaitons ainsi développer plus encore pour une distribution urbaine mieux organisée et donc plus respectueuse des quartiers et de leurs habitants. 

Le dragage, c’est une opération qui consiste à enlever du fond des cours d’eau (le canal dans notre cas) les sédiments qui s’y accumulent au fil du temps. Les sédiments apparaissent plus ou moins naturellement, et à Bruxelles, peuvent aussi être une conséquence du rôle du canal comme bassin d’orage, qui absorbe le trop-plein des égouts.

Le dragage s’effectue à l’aide d’une… drague. Un type de bateau spécialement conçu pour ce travail.

Pourquoi draguer les cours d’eau ? Parce que si on ne le fait pas, les sédiments réduisent petit à petit le tirant d’eau, ce qui empêcherait alors les bateaux de naviguer. A Bruxelles, on estime à environ 40 000 m3 les boues de dragage à éliminer chaque année. Nous organisons donc chaque année des campagnes de dragage dans les différentes parties du port qui en ont besoin.

Une fois enlevées du fonds du canal, les boues sont stockées dans des barges. En fonction de leur degré de pollution, elles sont assainies. Et très souvent, elles sont ensuite réutilisées. On trouve aussi la circularité dans le dragage !

Le fonctionnement d'une écluse est basé sur le principe que l'eau s'écoule naturellement du bief supérieur au bief inférieur.

Pour combler la différence de niveau d’eau, des écluses modernes et efficaces sont nécessaires.

Une écluse se compose d’un sas et de deux têtes. Ces dernières constituent à vrai dire les barrages mobiles, dont les ouvertures sont appelées les portes d’écluses. Le niveau d’eau dans le sas oscille donc entre le niveau d’eau du bief aval et le niveau d’eau du bief amont, de manière à faire monter ou descendre les bateaux qui sont dans le sas.

La Région de Bruxelles-Capitale compte deux écluses qui sont gérées par le Port: une à Molenbeek et l’autre à Anderlecht. Elles sont dotées d’un système d’ouverture de portes hydroélectrique, commandé par les éclusiers à partir d’un tableau, leur assurant le contrôle des manœuvres. C'est donc les éclusiers qui assurent la bonne gestion de la navigation intérieure !

Qu’est-ce que vous aimeriez encore savoir sur le Port et nos activités ? Faites-le-nous savoir dans les commentaires !

écluse