Le Port de Bruxelles met à l’eau son troisième bateau nettoyeur
Il vient rejoindre le Castor (2006) et le Botia (2019), les deux autres bateaux nettoyeurs actifs dans le port depuis plusieurs années.
Il a été mis à l’eau ce 2 juin par le Port de Bruxelles, en présence du ministre bruxellois Alain Maron, en charge de l’environnement, de Yassine Akki, Président du Port, et de la direction générale du Port de Bruxelles.
Le nom Damona a été choisi par les équipes de la capitainerie du Port de Bruxelles, qui utiliseront le bateau au quotidien, en hommage à la déesse gauloise des sources et des rivières.
Il a été construit par la société britannique « Water Witch Ltd. », basée à Liverpool, après un appel d’offres lancé par le Port de Bruxelles en 2021. Son coût est de 79 927 €.
Ce nouveau bateau vient renforcer les moyens matériels du Port de Bruxelles pour améliorer la propreté des 80 ha de plan d’eau que représentent les 14 km de canal en Région de Bruxelles-Capitale.
Chaque année, ce sont entre 200 et 250 m3 de déchets qui sont ainsi récoltés (sans compter ce qui est collecté séparément, matelas, vélos repêchés à l’aimant et abandonnés sur les berges, etc.)
A l’occasion de la mise à l’eau du Damona, le Port de Bruxelles a par ailleurs annoncé l’aménagement prochain d’un pôle propreté « Port Sud » à l’écluse d’Anderlecht. Un des trois bateaux nettoyeurs y sera basé en permanence. Un investissement qui représente également un gain de temps non-négligeable puisque les bateaux nettoyeurs ne devront plus venir de l’avant-port pour assurer des missions de nettoyage au sud de la région. Ils pourront ainsi procéder à des missions de nettoyage plus fréquentes, également au sud.
Une campagne de sensibilisation «ne me jette pas, je ne sais pas nager» a été déployée par le Port de Bruxelles ces dernières années pour contribuer à responsabiliser la population à la propreté publique dans les environs du canal.
Alain Maron, Ministre bruxellois de l’Environnement: « la propreté est un bien commun. elle est essentielle, pour notre qualité de vie et la qualité de notre environnement. Le canal étant le point le plus bas de notre Région et aussi un gigantesque bassin d’orage, il récolte une bonne partie des déchets générés par la vie urbaine, qu’il importe de collecter régulièrement pour qu’ils ne se déversent pas dans la mer. En parallèle, je veux aussi agir en amont, avec tous les acteurs de la propreté publique pour éviter que les déchets ne finissent par terre ou dans le canal. C’est l’objectif de la première stratégie régionale de propreté urbaine, sur laquelle nous travaillons actuellement avec les communes et l’ensemble des acteurs concernés pour lutter efficacement contre la malpropreté en agissant sur tous ses aspects: la réduction des déchets, la sensibilisation, la répression, l’aménagement adéquat de la ville ».