Trafics 2012 : baisse du trafic de transit, hausse du trafic conteneurs

Principalement en raison de la faible conjoncture économique actuelle, les flux de marchandises ayant été transportés par voie d'eau à Bruxelles en 2012 sont en recul, léger pour les manutentions bruxelloises, plus prononcé pour les trafics en transit. Le trafic propre (les marchandises chargées et déchargées à Bruxelles) diminue de 3% pour s'établir à un peu plus de 4,7 millions de tonnes. Le trafic de transit quant à lui, soit les marchandises ne faisant que transiter par la voie d'eau bruxelloise, marque une nette baisse avec un recul de 22%. Le trafic global- trafic propre et de transit cumulés - s'en ressent donc pour s'établir à 6,5 millions de tonnes, soit un recul de 9,2%.

Le Port de Bruxelles suit la tendance générale constatée dans le ralentissement de l'ensemble du secteur portuaire européen.

En 2012, le volume de marchandises transporté par la voie d'eau - le mode de transport le plus respectueux de l'environnement - a toute fois permis d'éviter la présence de 610 000 camions dans et autour de Bruxelles, une économie de 95 000 tonnes de CO2, et un gain d'environ 24 millions d'euros en coûts externes pour la collectivité.

Progression de l'activité du terminal à conteneurs

Alors que 2011 avait enregistré une décroissance de 22%, en regard de ce qui reste pour l'instant le record absolu de 2010 (17.979 EVP), l'année 2012 renoue avec la croissance des conteneurs manutentionnés à Bruxelles : 16.003 EVP ont été comptabilisés au terminal de l'avant-port, contre 14.053 en 2011, soit une augmentation de 14%.

Les matériaux de construction toujours en tête

Malgré un léger recul, les matériaux de construction restent en tête des catégories de marchandise. Les hydrocarbures restent en deuxième position et évoluent positivement. Les produits métallurgiques subissent quant à eux la conjoncture défavorable.

Les Pays-Bas, toujours premier partenaire

Les Pays-Bas confirment une fois de plus leur leadership dans les échanges commerciaux, avec près de 60% des tonnages échangés.  Rotterdam et les ports côtiers assurent, avec Anvers, l'approvisionnement bruxellois en hydrocarbures, tandis que les ports d'estuaire (Dordrecht, Breskens, ) fournissent l'essentiel du sable à la construction bruxelloise.  Par ailleurs, les Pays-Bas restent un débouché important pour le secteur de la valorisation (mâchefers, résidus de meunerie, ...)

La part de la Belgique et de la France reste globalement stable, Alors que les échanges avec l'Allemagne ont pratiquement rattrapé leur part de marché de 2008.

Benoit Hellings, président du Port de Bruxelles : « les trafics portuaires bruxellois suivent la tendance observée dans les autres ports européens et nous sommes rassurés par la bonne performance de l'activité conteneurs au port de Bruxelles. Cette belle performance et notre recherche permanente de nouveaux trafics nous font voir l'avenir avec sérénité. »

 

Publié le 25/01/13