Reprise du trafic portuaire bruxellois pour le premier semestre 2010
Le trafic portuaire bruxellois marque une reprise au premier semestre 2010, par rapport au premier semestre 2009. Ces chiffres confirment la tendance générale connue par l'ensemble des ports intérieurs européens, pour lesquels l'impact de la crise économique a été plus tardif, tant dans son déclenchement que dans sa résorption. Il faut toutefois noter la mauvaise performance engendrée par le trafic de transit (les bateaux qui ne font que traverser Bruxelles).
Cette hausse du trafic propre le ramène au niveau du premier semestre 2007, la deuxième meilleure année en termes de tonnage propre depuis la création du Port de Bruxelles. Le trafic de transit peine quant à lui à se maintenir au niveau du début des années 2000. Le tonnage réalisé au cours des six premiers mois de 2010 représente ainsi près de 300 000 camions et plus de 40 000 tonnes de CO2 économisés à Bruxelles.
La vague de froid qui a touché la Belgique début 2010 est venue s'ajouter au contexte économique difficile pour le secteur de la construction. Le secteur parvient néanmoins à se maintenir au niveau des manutentions portuaires (+0,3%). Cette vague de froid a cependant certainement bénéficié au secteur des produits pétroliers (+8%). A noter également la très bonne performance du secteur des denrées alimentaires (+31%) et du transport de conteneurs (+11%).
Le premier semestre 2010 marque donc une embellie certaine dans les manutentions portuaires bruxelloises, avec une relance de trafics à « haute valeur portuaire », tels que les conteneurs, les produits métallurgiques ou l'agro-alimentaire. L'évolution la plus récente laisse espérer une amélioration d'ici fin 2010, notamment pour le secteur de la construction. Ces bons résultats sont tempérés par la baisse du trafic de transit.
Le Port de Bruxelles est déterminé à poursuivre ses efforts pour promouvoir l'usage de la voie d'eau, le mode de transport le plus respectueux de l'environnement, puisqu'il réduit la pollution, les émissions de CO2, et permet une amélioration de la mobilité à Bruxelles en évitant la présence de centaines de milliers de camions dans et autour de Bruxelles.
