Nous sommes d’ailleurs l’un des seuls ports belges à gérer nous-mêmes la voie d’eau. Si cette mission prend parfois des formes assez spectaculaires, comme lors de l’entretien des ouvrages d’art, elle couvre également des actions plus classiques au cours de l’année : nettoyage des murs de quai, dragage du canal, ramassage des déchets flottants ou encore aménagement des berges et des quais.
L’écluse de Molenbeek dotée de nouvelles portes
En juin dernier, sous la supervision de l’équipe technique du Port, les portes aval de l’écluse de Molenbeek-Saint-Jean ont été remplacées. Un chantier de taille, lorsque l’on sait que ces portes pèsent chacune 24 tonnes et mesurent un peu moins de 9 m de haut sur 6 m de large. Le respect du planning serré était primordial pour ne pas interrompre la navigation plus longtemps que nécessaire. Le chantier s’est déroulé en une semaine, ni plus ni moins, et a nécessité entre autres l’intervention de plongeurs professionnels.
Les portes aval de l’écluse d’Anderlecht avaient quant à elle été remplacées en 2016.
Mais encore…
En août 2017, ce sont les câbles du Pont de Buda qui avaient dû être changés. Cette dernière mission avait été particulièrement impressionnante, puisque le portique de la structure métallique du pont se situe à une hauteur de 43 mètres. Cela permet d’offrir aux bateaux un tirant d’air de 34 mètres, c’est-à-dire la hauteur entre la ligne de flottaison et le pont lorsqu’il est levé à son maximum. Etant donné la structure unique du Pont de Buda, les câbles sont fabriqués sur mesure. D’une valeur de 55 000€, ils doivent être remplacés tous les 10 ans environ.
Travaux annuels de dragage
Chaque année, des travaux de dragage du canal sont effectués par une société externe, sous la supervision du Port de Bruxelles. Les travaux, qui ont débuté début septembre, dureront encore plusieurs semaines.
La mise en œuvre de ces travaux est répartie en cinq zones de dragage : l’avant-port y compris le port de plaisance, le bassin Vergote, le bassin Béco, l’écluse de Molenbeek et le bassin de Biestebroeck. Au total, on parle de plus de 70 000 m³ à draguer. Pour y parvenir, l’équipe technique, en collaboration avec les entreprises spécialisées, ont déterminé plusieurs phases de travail. Pour une efficacité maximale, les zones à draguer sont sondées avant et/ou pendant le dragage pour déterminer le périmètre exact où le dragage doit être réalisé.